Les réponses de Misscleo

Bonjour,
Comme stipulé dans le règlement, je viens répondre ici avant d'ouvrir une présentation.

1/ Qu'est-ce qui vous a amené à vouloir dominer un homme ?
Je crois que j'en suis venue après une déception amoureuse avec une femme. Je me sentais frustrée, réprimée dans mes désirs sexuels alors que j'avais enfin l'âge de pouvoir les assouvir. Je lui avais parlé de quelques fantasmes masochistes très soft qui lui avaient fait peur. Bref, j'ai eu envie de changement, de laisser-aller. Je ne sais pourquoi, mais en discutant avec ma cousine, au hasard de ces discussions entre filles, elle m'a dit "J'aimerais dominer un homme une fois, pour voir", ce à quoi j'ai répondu immédiatement "Oh, c'est étrange, moi aussi !".
Ma cousine est plutôt soumise. Elle dit beaucoup de choses sans jamais les faire, comme celle-là. Moi, à la suite de cette discussion, j'ai mis une annonce. Un mois plus tard je rencontrai mon premier soumis.


2/ Racontez-nous votre première expérience de domination ?
Je pense que mon blog pourra vous la raconter mieux que moi, à cette page. Il s'agissait d'une fessée sur les remparts de ma ville. C'était un moment plein d'émotion et de partage pendant lequel mon premier soumis était également mon premier instructeur. Je le remercie pour toute sa patience avec moi ; avant lui, je n'avais pas même connu un homme !

3/ C'est quoi pour vous, une bonne Dominatrice ?
Pour moi, être une bonne Maîtresse, c'est d'abord aimer ce que l'on fait ; il faut que les autres sentent la passion. Ensuite, si la passion est là, j'estime que le reste vient naturellement. Il faut savoir s'écouter et suivre son inclinaison naturelle, peu importe qu'on soit stricte ou non, hautaine ou commune.

4/ C'est quoi pour vous, un bon soumis ?
Un bon soumis, c'est, pour moi, comme pour une Maîtresse, d'abord un homme passionné. Il ne se soumet pas par simple fantasme ; le vrai soumis se différencie du fantasmeur lambda par son besoin réel, viscéral, d'être dominé : c'est un fait. Ainsi il sait ce que la Maîtresse doit représenter à ses yeux et est prêt à endosser le rôle sur mesure qu'elle lui a crée, car nous n'avons pas toutes les mêmes attentes, envies, et surtout pas tout le temps !

5/ Recherchez-vous une relation ponctuelle ou 24h/24 ?
J'ai la chance, après des mois bien sombres à ne rencontrer que des fantasmeurs plus ou moins motivés, pour qui la domination n'était qu'un heureux fantasme à assouvir au moins une fois, pour voir, parfois plus, quand j'avais de la chance, d'avoir trouvé la perle rare. Depuis quelques mois, je suis en relation de concubinage avec un homme formidable qui était fait pour moi et pour lequel la soumission est un mode de vie. Il m'apporte beaucoup, autant que je lui apporte, du moins je l'espère. Je ne sais pas si nous le vivons en continu, car comme tout couple, il y a des moments de tendresse. En fait, l'amour se mêle très bien à la domination. Mais quels que soient nos actions, en fond, je sens toujours qu'il m'appartient. Pas besoin qu'il soit nu à mes pieds.

6/ Quelles sont vos scènes de domination préférées ?
Je suis une inconditionnelle de l'anal masculin ; j'en ai fait ma gourmandise. Faire jouir un homme de cette manière me semble être une des plus belle preuve de don de soi et aussi de confiance qu'il peut m'apporter. De la même manière, j'aime tous les moments où je sens que mon soumis a franchi un nouveau cap dans le don de soi. Mais en fait, tous les moments en sa compagnie sont divins pour moi, même lorsque nous nous câlinons simplement et que je vois son collier, malgré tout, me rappeler son statut.


7/Quelles sont vos phrases ou vos mots préférés en terme de domination/soumission ?
Cela dépend de l'humeur des partenaires. Il y a certain profils d'hommes auxquels je m'adapte, et puis nos envies ne sont pas figées. Autant dans certains moments de débauche je peux adorer les mots crûs, mais justement pesés, autant dans d'autres situations le simple fait de prononcer "Mon soumis" me grise.


8/ Quels sont vos accessoires préférés ?
Je ne suis pas très portée sur toutes les excroissances possibles. Même si je voue un culte au gode ceinture, pour le reste du temps, si je peux utiliser ma propre main pour sentir le contact de celle-ci sur la peau de mon soumis, je ne m'en prive pas. Je n'ai pratiqué qu'une seule fois la fessée à la cravache, et j'en ai un souvenir froid et terne. Je préfère me donner des hématomes à fesser longuement mon soumis. Et puis en quel droit ordonnerai-je à mes soumis d'avoir mal si je ne suis pas capable de supporter pareillement ?

9/ Que pensez-vous de la punition dans le dressage ?
Pour moi, la punition n'est pas nécessaire, loin de là, même si parfois inévitable. Un dressage parfait, est, par définition, si parfait que le soumis ne commettra aucune faute. Évidemment il s'agit d'utopie, mais mes punitions se composent souvent de frustration, très peu de souffrance physique. Par contre, ce qui est sûr, c'est pour moi une punition doit être mesurée, sciemment même. On ne doit pas punir sans raison.

10/ Quels conseils donneriez-vous aux Dominatrices débutantes ?
Je suis encore jeune, mais j'ai fait énormément de progrès pendant un an. Un de mes plus grands regrets a été de vouloir me conformer à un moule qui était si loin de ma personnalité réelle : celui de la Dominatrice autoritaire, froide, exigeante et tatillonne, presque tyrannique. Il y a autant de manière de dominer que de dominatrice, et, si l'étincelle primaire est bien réelle, vous trouverez la manière qui vous va le mieux.
On peut dominer en étant tendre, douce et pourtant autoritaire quand il le faut. Au final je me sens bien mieux dans mon rôle, je n'ai plus l'impression de jouer du théâtre et cela convient aussi à mon soumis et désormais concubin. Ne vous montez pas la tête, pas de stress, pas de standards imposés !


11/ Quels conseils donneriez-vous aux soumis débutants ?
Restez naturel, parlez poliment, sans jamais oublier votre place. Et alors, si la démarche est faite avec franchise, alors une Maîtresse s'intéressera à vous. Par contre, par pitié : soignez-votre langage ! C'est bien la première chose qu'on intercepte de vous, et si toutes les Maîtresses ne doivent pas être aussi exigeantes que moi, j'imagine que cela fait toujours meilleure impression !

12/ Que pensez-vous de l'humiliation et du contrôle sexuel du soumis ?
Je l'avoue, pour moi, le domaine sexuel est très important. Je ne concevais pas la soumission sans contrôle sexuel quel qu'il soit ! Je dois montrer ma poigne sur l'homme, et sur toutes ses facettes : le sexe d'un homme est ce qu'il a de plus volage : il se lève pour un rien. A mon avis, quand on connait bien son partenaire et qu'on sait maîtriser parfaitement son sexe, son excitation, sa jouissance, c'est qu'on le contrôle déjà bien partout. Car donner du plaisir à un homme, c'est si facile (presque mécanique, une recette de cuisine), mais moduler le plaisir de l'homme selon votre bon vouloir, son excitation, là c'est tellement plus subtil, d'autant qu'on fait intervenir des ressorts psychologiques !

Je ne suis, à la base, pas quelqu'un pour lequel l'humiliation est obligatoire. Je ne pratique que si mon soumis aime cela : en fait, elle n'a plus autant la fonction dégradante qu'elle devrait avoir. Je n'estime ne pas avoir besoin de montrer ma supériorité au quotidien : d'ailleurs, je respecte mes soumis plus que les autres hommes et les considèrent comme mes égaux. Mais, quand nous aimons ça, le jeu d'humiliation est exquis, surtout quand on peu porter le raffinement verbal à ses sommets.


13/ Depuis quand êtes-vous Dominatrice ?
J'ai commencé à l'âge de dix-sept ans, peu après le début de l'année scolaire, c'est à dire en Octobre. J'ai essayé et j'avoue que ça m'a tellement plu que je n'ai plus arrêté.