Au bal des loups (poème)
Vous qui avez, somme toute, peu de respect
Envers l’être qui vous parle, et qui par le biais
Vous écrit et qui se fait lecteur de vos péri-phrasées
Où l’abondance de la petitesse reste votre éloge préférée
Lors de vos contes en société, vous vous arrogez
Vos propres droits et règles, bafouant par la même
Ce que vous dictez aux autres, ceux qui aiment
Et qui vous suivent aveuglément sur votre tracé
Vous ne respectez même pas vos propres règles
Encore moins celles qu’impose la bienséance
Le respect des uns et des autres ainsi que la tolérance
Dont vous vous moquez éperdument, vous, si espiègles
Vous, qui comme d’autres ne prenants même pas la peine
De saluer, répondre, aux saluts qui leur sont adressés
Avez perdu de vue les règles élémentaires de notre société
Engendrant par la même des histoires contemporaines
En manquant de respect à votre interlocuteur, et ce, quel qu’il soit
Vous vous manquez tout simplement de respect à vous-même
Et de ce fait, à votre partenaire qui vous fait confiance en amour
Et dont vous n’hésitez pas à salir le nom un peu plus chaque jour
La facilité et la complaisance vers cette fuite en avant du log
Qui est intarissable en votre sein en rejetant tout dialogue
Est la fin de cette supercherie qui porte le masque du loup (1)
Au bal de l’hypocrisie, l’endroit où sont permis tous les coups
Si vous voulez votre petite coure, allez, créez donc ce paradoxe
Qui saura bien vous cacher un peu plus longtemps dans l’intox
Et terrez-vous derrière la grandeur que vous clamez déjà avoir
Celle qui, même si de courte durée, saura vous redonner espoir
Merci, oui, merci, de ne plus faire sonner les cors de chasse
Qui font résonner dès l’aube le glas du matin où la haute classe
Décide du temps, passé mais aussi présent, où doit claironner
La battue pour aller tuer la bête sauvage que vous désignez
Vous qui faites la meute et qui avez les traits de la partialité
Arrêtez donc de dicter comme les grandes tirades révélées
Dans les ouvrages (2) où est traité le plus odieux totalitarisme du haut
Que beaucoup taisent et que moi, Hao (3), appelle simplement : Gestapo.
Sachez que la pensée universelle et unique n’existe pas sans errance
Et qu’il est préférable de cultiver la différence à l’indifférence
Avant de se pavaner devant un parterre de frileux estampillés
Eux aussi, par la marque de la faiblesse ou pire, de la lâcheté
Modérez donc vos endroits, ceux où vous prêchez
Petites maniérées et seules façons dont vous disposez
Vous aideront dans la bassesse, celle-la même déjà opérée
Dont vous avez déjà utilisé toute la subtilité et qui vous reste aisée…
Je reste votre plus grand fan, grand assoiffé de la lecture qui ne m’abuse mais m’amuse, qui ne m’use mais pour ma muse, je vous ignore, à mon tour !
Stéphane (Octobre 2012)
(1) Masque de déguisement porté lors des bals où souvent, l’orgie anonyme était de mise
(2) Dumont Jean – Delarue Jacques (auteurs objectifs et très conseillés par les historiens)
(3) Déserteur de la Gestapo créée par l’ancien président chinois, Jiang Zemin (ouvrage soumis par Geoff Gregory)
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