Merci de réagir, débat lancé.
Je comprends tout à fait, en effet il y a quelques années, on ne voyait pas non plus de reportage à la télé sur le sujet (qui me hérissent les poils en passant...).
J'ai découvert ce monde par la littérature, j'aimerais me souvenir de l'auteur...- John Peyton COOKE, Le Pénitent (The Penitent), pages 301 à 328, dans le livre de poche "Noir comme l'amour" que j'avais acheté rien que pour lire une nouvelle qui m'était encore inconnue de Stephen King (Merci google). C'est un pur hasard que je sois tombé sur une telle lecture à 13 ans, alors que j'étais une grande fan de toute littérature horreur/fantaisie...allez savoir ce qu'une nouvelle telle que celle-ci faisait dans ce livre... Mon professeur de français n’ayant pour ainsi dire pas beaucoup apprécié ma fiche de lecture qui en a découlé...
Ma vraie chance a été de rencontrer Mon Maître du même hasard quelques temps après et le destin a voulu que je lui parle de cette nouvelle, peut-être alors instigatrice de tout ce qui en a résulté. J'ai lu ensuite d'autres livres plus classiques traitant du Bdsm. A vrai dire cette nouvelle restera je crois celle qui m’a le plus bouleversée, bien sûr dans le cœur d’une ado de 13 ans…
Bref tout cela pour dire que internet n’a pas été à l’origine de ma découverte du Bdsm, même si j’ai pu en bénéficier très jeune.
Par contre, pour rebondir sur ce phénomène de « normalisation » pourrait-on dire cet effet de mode qui a résulté en grande partie du développement d’internet, j’avoue que je n’y vois pas que des avantages. Ce côté normalisé du Bdsm ne me convient pas personnellement. Je reconnais qu’il a dû aider bon nombre de couples à sortir de leur routine quotidienne, en ça c’est vraiment une bonne chose. Mais il a aussi permis à des hommes de se proclamer maîtres alors qu’il ne s’agissait que de personnalités violentes qui avaient des problèmes à régler avec les femmes ( je précise que si j’utilise cet exemple-là, c’est que je n’ai que très peu de culture en ce qui concerne les dominas d’aujourd’hui).
Evidemment ce n’est pas une généralité, et heureusement… Je ne sais pas pour vous autres mais pour ma part je trouve qu’aujourd’hui il est difficile de trouver des personnes qui ne pratiquent pas fatalement ces règles pré-établies par je ne sais qui que l’on trouve sur quasiment tous les sites parlant de Bdsm ? Peut-être que beaucoup ne partagent pas mon avis, mais j’ai envie de le partager pour ce débat, pour ma part je préfère avoir ce mode de vie en suivant les envies de Mon Maître et moi-même que de suivre les commandements de quelqu’un qui s’improvise maître en la matière. Je deviens hors sujet… Peut-être que cela sera l’objet d’un futur débat…
Pour ce qui est de la cérébralité, j’ai eu la chance de rencontrer un homme qui a su développer la mienne très jeune, je ne saurai combien le remercier et je partage votre avis, c’est peut être aussi ce qui nous amène quelque part vers l’adoration de ce genre de plaisirs. A se demander si la cérébralité n’est pas la clé de notre plaisir…et l’amour dans tout ça ? Certains le qualifieront de plus profond, d’autres nous traiteront de pauvres fous… un autre sujet de débat si pas déjà traité non plus…sourire.
Et pour en revenir au sujet, c’est intéressant car évidemment en tant que femme j’en ai une vision inversée… Je constate aussi que les hommes sont bien plus demandeurs, est-ce simplement une question de méfiance plus difficile à dépasser ? Ou alors peut être bien de développement sexuel et de différence dans l’éducation… Je ne suis ici pas un exemple à prendre en compte, ayant eu une construction assez atypique à ce niveau… Mais pour conclure trouve en tout cas très beau que cela puisse sauver des couples unis, qui osent franchir les barrières de leur morale ancrée avec le temps, j’imagine que leur lien en devient encore plus profond et solide.
Mlle Céline