Si je prends le temps de répondre à ce post, c'est parce que l'intitulé du sujet m'a interpellée. J'aimerais donner mon point de vue car je ne suis pas d'accord avec le sujet.
Déjà, je ne comprends pas le mot "punition". Pour moi, le gode est un objet de plaisirs (n'est-ce pas le but de sa conception ?). Pour punir un homme avec, j'imagine qu'il faudrait littéralement le défoncer en terrain non adéquat, chose que je n'associe pas avec la punition mais la torture, ce qui est contre ma façon de procéder (pour avoir testé la sodomie avec parfois des partenaires trop brusques, oui, je vous l'assure, le mot torture est assez fort).
Évidemment, j'ai déjà connu des hommes qui n'étaient pas fait pour l'anal, bien que je suis persuadée qu'un véritable travail anal aurait peut-être pu faire changer la situation. Mon soumis l'était déjà un peu à notre rencontre, mais il ne parvenait qu'à avoir un peu de plaisir, et jamais à jouir sans l'aide de son sexe. Désormais au bout de quatre mois, il arrive à jouir grâce à ses doigts seuls et en étant mou. Je suis persuadée qu'il a un fondement bien adapté, qui progresse vite, mais si on écoute le partenaire, avec le temps je pense que la "punition", - à défaut de peut-être se transformer en moment d'extase -, peut au moins être plaisante ou "non-douloureuse".
Ce qui nous conduit au second point : nécessité. Pourquoi l'utilisation du gode serait-elle une nécessité ? Je n'ai jamais entendu dire que la cravache était nécessaire pour fesser, tout comme je ne vois pas pourquoi le gode serait un obligé pour les soumis. Chacun ses pratiques ; ce sont aux partenaires de sélectionner parmi le large panel, de l'adapter, le modifier selon les saisons et l'humeur.
Quant à partage, avec mon témoignage, oui, pour moi ce serait le bon mot. Je vois l'utilisation du gode sur mon soumis comme un moment de détente, ensemble, où nous partageons un moment unique : il s'offre à moi, ose me montrer sa jouissance et moi je suis son guide. C'est encore plus vrai quand je le prends au gode-ceinture, ce qui est pour moi sans doute une de mes pratiques préférées. Mais cela n'a pas court ici.
Voilà, merci de m'avoir lu. Désolé de n'avoir pas pu rester hier soir.